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Présentations

Le 22SAS12 est un groupe de reconstitution de Parachutiste SAS Français Libre et du 22eme régiment SAS anglais. Ce blog présente notre approche particulière de la reconstitution mais il s'adresse aussi à tous les passionnés des SAS. Nous parlons des opérations, des équipements mais aussi de littérature, de cinéma et de l'actualité. Crée en 2006, ce blog est devenu la première source francophone sur le "Regiment" !   
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22SAS12 is a group reenacting WW2 era Free French SAS paratroopers and the modern 22 SAS. This blog presents our particular approach of the reenactment but is also aimed at all people passionate about the SAS. We talk about operations, equipment but also about literature, cinema and the current events. Created in 2006, this blog has become the premier French-speaking source on the "Regiment" !

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30 mai 2008 5 30 /05 /mai /2008 17:51

Nous avions parlé de ce raid dès Mars 2007 lors de notre premier contact avec le groupe Rhône, le projet s’est concrétisé en Novembre où la date du 1er Mai a été fixé.

 

Frog et moi avons ainsi pris la route Mercredi 30 Avril après le travail direction le Rhône où nous attendaient Romain et ses amis.

Nous arrivons à 01H00 le Jour J au chalet où l’atmosphère est en ébullition :

Un premier groupe est parti dans la soirée, le reste se prépare et fini de charger le véhicule ; Frog et moi serons les derniers à partir. Les salutations se feront donc dans la verte.

Un café chaud pour ne pas s’endormir, on vérifie une dernière fois les bergens avant le briefing.

Athos, qui fait parti du groupe de commandement, nous présente le scénario :

Une agent a infiltré un groupe terroriste qui prépare un attentat à l’abri des montagnes. Nous effectuerons des recherches d’information sur ces activistes.

Il nous donne les cartes de la zone, les indicatifs des groupes, les codes radios et les procédures d’engagements.

Frog et moi sommes le groupe « Nimrod » (charmante attention) et nous devons faire la jonction avec le groupe « Castor » avant 14H00 ce même jour.

 

Nous décollons à 03H00, malgré la fatigue de la journée de travail et la longue route, l’excitation nous rend alerte durant le trajet. Le chauffeur se retourne :

-« 5 minutes ! »

Frog et moi échangeons un regard suivi d’un sourire : Nous y sommes… On vérifie une énième fois machinalement si tout est en place. Le véhicule s’immobilise enfin

-« Bonne chasse messieurs « 

Nous giclons dans les « matitis ». Le véhicule s’en va, nous laissant à la nuit et à son calme. les températures sont douces, on sent l’humidité, il n’y a pas de lune et nous marchons à la lueur des étoiles.

Nous estimons qu’il nous faudra plus de cinq heures de marche pour rejoindre un col où devrait se faire la jonction avec le groupe Castor. Nous décidons de faire le trajet à marche forcée pour profiter de l’obscurité.

Les chemins sont mauvais, les dénivelés conséquent, il fait très sombre et il est difficile de ne pas rater un croisement. Nous atteignons le col à allure forcée pour terminer exténués sous les branches d’un sapin à attendre que les premiers rayons de soleil viennent nous réchauffer.

Pas le temps de souffler, un contact radio est établi, le groupe Castor n’a pas trainé lui non plus puisque nous effectuons la jonction à 08H00. Nous sommes heureux de revoir de bon gars rencontrés un an auparavant.


 


Frog et moi intégrons « Castor », un deuxième groupe : « Mékong », évolue lui-aussi dans le secteur et nous dépendons de « Bruno » qui nous donne pour mission d’établir un PO dans une zone que nous avons traversé pour rejoindre Castor. Notre agent infiltrée a signalé que les terroristes allaient acheté des armes à cet endroit. Frog et moi faisons donc office d’éclaireurs jusqu’au croisement où chacun prend position pour observer au mieux la zone. Le temps est ensoleillée, les heures passent, nous pouvons manger et boire mais pas question de dormir. En début d’après-midi, nous assistons à l’échange d’une malette et en référons à notre autorité par radio. On reçoit une nouvelle instruction : rejoindre « Mékong » avant minuit. Le point de RDV est très éloigné et nous partons sans perdre de temps.

Nous marchons toute l’après-midi, le soleil brille et les températures sont douces, nous avons beaucoup de chance, malgré la fatigue, les visages du groupe Castor affiche le sourire.

Le point de jonction entre les deux groupes aura lieu sur un point culminant à Minuit. Nous ne trainons pas en route pour effectuer l’ascension de jour. Il est 19H30, nous sommes à mi-chemin, la vue est magnifique, je suis mort de fatigue. Frog lui pête le feu, je le suis à moitié endormi. Nous arrivons au sommet pour profiter des ultimes lueurs du jour. Le soleil est couché depuis longtemps mais nous distinguons les vallées qui s’étendent tout autour de nous. Je me dis que nous aurons une vue imprenable demain au réveil et que tout cela valait bien cet effort. Alors que je suis dans mes pensées, trois éléments de "Mékong" prennent contact avec notre leader. Ils ont préparé une zone de bivouac au pied de la montagne. Alors que je m’imaginai une bonne nuit de sommeil, il faut entreprendre la descente délicate dans l’obscurité. La nuit est bien avancée lorsque nous atteignons un écrin de verdure artificiel où dort le reste de "Mékong". Chacun s’étend en silence pour rejoindre Morphée.

Mon sommeil est saccadé, je suis persuadé qu’on appelle et je ne cesse de me réveiller en sursaut. Le réveil est cependant agréable :  le petit matin n’est pas trop humide, il n’y a pas de nuage et comme nous sommes bien caché, nous avons l’autorisation de faire chauffer de l’eau. Nous faisons connaissance avec le reste du groupe avec qui nous échangeons les informations recueillies la journée précédente. Alors que nous avons assisté à une transaction, « Mékong » nous informe que notre agent a perdu sa couverture, ils ont assisté à son enlèvement. « Bruno » a localisé un hypothétique lieu de détention . Notre « job » pour le J+1 consiste a joindre le ravitaillement, trouver la maison et y établir des postes d’observations.

 

Ce sont maintenant dix hommes qui marchent en colonne alors que le soleil se lève. Le ravitaillement a lieu vers 10H00 à l’abri d’un ruisseau, nous pouvons faire le plein d’eau et nous défaire des déchets. Les anciens prennent soin des plus jeunes, l’ambiance de groupe est très chaleureuse. La progression continue alors que le soleil brille au dessus de nos têtes, il ne fait pas trop chaud, la météo est parfaite et facilité grandement la marche.

Alors que nous arrivons en milieu d’après-midi en zone hostile, nous prenons un repas chaud, il faut faire le plein d’énergie avant de passer aux choses sérieuses.

 

Nous arrivons plein Est sur les hauteurs boisée d’une maison à deux étages qui est nichée à flanc de montagne. Nous aménageons une zone de vie et deux postes d’observations avancés :

Notre poste Castor est le plus en retrait, il couvre les façades Est et Sud de la maison, nous avons une vue plongeante sur la cour . Il n’y a aucune ouverture au Nord seulement un grand champs dégagé que nous pouvons aussi surveiller.

Le poste Bruno est placé près de la cible, on y observe l’intérieur du bâtiment, la route qui le longe à l’Ouest et son portail qui est l’entrée principale. Chaque PO sera tenu par un binôme du groupe d’origine : Un qui observe et l’autre qui note à ses cotés. Je me retrouve avec Romain et je suis content. Je vais pouvoir passer un peu de temps avec un vieux copains mais aussi et surtout j’apprécie que nous n’ayons plus à crapahuter. Autre élément plaisant : Les horaires de rotation étant fixés, il est reposant de savoir ce que nous allons faire dans les prochaines heures, je peux ainsi gérer mes forces. S’il n’y a pas de mauvaises surprises, je devrais pouvoir m’alimenter convenablement et dormir quelques heures.


 


Frog et le leader « Castor » sont partis aménager notre PO. Avec Romain, nous prendrons la suite. Lorsque Frog vient nous cherche, la zone de vie a été camouflé. Ils ont choisi un site naturel, une niche dans un amas de roches avec une vue plongeante sur la cour. L’observateur est allongé légèrement en hauteur de son binôme qui lui est assis dans une cavité, son oreille a hauteur de la bouche de celui qui observe. Je surveille notre position et je vais noter ce qu’observe Romain, je m’installe donc confortablement, l’arme a porté immédiate et je lis le carnet de liaison . Nous apprenons qu’un individu a rapporté dans la maison la malette observée la veille . Cette dernière est marqué du sigle radioactif ...

Durant notre quart, nous assistons à un séance d’entrainement avec manipulation d’AK47. Le temps passe vite grâce à toute cette activité. Un dialogue radio nous fera bien rire plus tard :


- Castor pour Bruno, activité au Sud Est.

- Bruno. Ils enterrent un chien.

- Répétez répétez

- Ils enterrent un chien

- Un quoi ???

- Un chien

- Un check ???

- Un chien… Ouaf ouaf

- Castor

 

Les heures passent rapidement dans le PO, nous rejoignons la zone de vie alors que la nuit tombe. A l’abri du duvet, je me repose, je pense au prochain quart, nous serons en poste durant le lever du jour, au moment ou il fait le plus froid et le plus humide. Il a fait chaud durant le trajet de la journée et j’ai énormément bu. Je fais un point sur mes réserves qui sont basses. Alors que mon sommeil avait été saccadé la nuit précédente, Frog vient me sortir du coma. Je me suis endormi profondément et le réveil est brusque . Des nuages ont caché la faible lueur des étoiles et je ne vois même pas mon coéquipier pourtant devant moi qui confirme :

-         On ne voit rien, il m’a fallu un quart d’heure pour retrouver la zone de vie et je ne sais pas si je vais pouvoir vous guider à notre PO.

Aidé par sa boussole GPS, Frog se dirige vers le PO, Romain et moi le suivons à tâtons, essayant de faire le moins de bruit possible à travers les sapins et les ronces. La progression est difficile et je manque de me perdre. Arrivé au poste, notre leader nous explique que notre agent est arrivé dans la soirée. Elle est retenue contre son gré à l’intérieur de la bâtisse. Romain prend le carnet de liaison et je m’installe au poste d’observateur. J’ai pris la bâche camouflée de mon bergen pour me protéger au mieux de l’humidité matinale. Je suis confortablement installé, je devine la monoculaire et la paire de jumelle devant moi. Elles ne me servent à rien, la nuit est noire,  les lumières de la cour et du bâtiment sont éteintes, tout est calme. Trop calme. Je commence à somnoler et pour éviter de m’endormir, j’entame la discute avec Romain tout en ne quittant pas des yeux notre objectif. Cela fait plusieurs années que nous correspondons grâce à Internet, nos sujets de conversation concernent principalement le Regiment et on peut dire que nous ne nous connaissons pas vraiment.
Dans un souffle le plus léger possible nous traitons de nos vies familiales et de nos projets professionnels. Le temps passe, ce moment si riche est surréaliste. Soudain le premier étage s’éclaire suivi du rez-de-chaussée. Nous entendons des cris, il y a beaucoup d’agitation mais l’extérieur reste tranquille . Quelqu’un passe un sale quart d’heure à l’intérieur, nous ne pouvons que noter et continuer à observer alors que la fraicheur matinale s’installe avec cette odeur caractéristique d’humus et résineux.
La relève arrive avec le jour, nous rejoignons la zone de vie pour faire notre rapport. Les informations se sont accumulées durant ces heures :
Il y a trois individus armés qui ont de l’uranium et qui retiennent notre agent. Nous connaissons toutes les issues du bâtiment et l’organisation du groupe . L’occasion de frapper est unique puisque les œufs sont dans le même panier. Nous demandons confirmation à « Bruno » par radio .
Notre chef de groupe prépare un plan d’action pendant que nous nous reposons . Je somnole en laissant les rares rayons de soleil qui percent notre planque me réchauffer. Il n’y aura pas de ravitaillement du fait de notre position stratégique, la journée sera chaude dans tous les sens du terme et je n’ai plus beaucoup d’eau. Mais ma préoccupation principale est de savoir si mon « airsofgun » fonctionnera au moment opportun.
En milieu de matinée, notre leader convoque tous les hommes qui ne sont pas en PO. « Bruno » a donné sa confirmation, des appels téléphoniques ont été intercepté, le groupe terroriste va changer de cachette, ils feront mouvement à partir de 16H. Nous devons frapper à moment-là ! Notre priorité est la récupération de la malette d’uranium. L’objectif secondaire est la libération de notre agent. On nous donne des informations complémentaires qui nous permettront de nous assurer de l’identité de cette dernière.
L’opération va se dérouler ainsi :
Deux hommes s’installeront sur le PO Mékong qui a une excellente vue sur l’ensemble de la ferme. De cette position privilégiée, ils dirigeront le groupe de soutien et le groupe d’assaut. Ce sont eux qui donneront les ordres de mouvements et de tirs.
Le groupe de soutien va s’approcher au plus prêt de la cour et de la façade ouverte du bâtiment. Ils simuleront un assaut pour créer une diversion.
Le groupe action passera par la Nord, s’infiltrera sur la face caché de la maison et se planquera dans l’ancienne fosse sceptique. Il se dirigeront vers la portail au moment où le groupe de soutien simulera l’attaque. Si tout se passe comme prévu il tombera dans la dos de l’adversaire.

« Les SAS12, vous serez mes tueurs, Frog en numéro 1 et Ménat en 2, vous avez l’habitude de bosser ensemble, vous rentrez les premiers et vous me faites le ménage. Je serai en numéro 3 pour diriger l’assaut Cédric en 4 s’occupera de la malette et Gérald en numéro 5 se concentrera sur l’otage. Nous devons être en place pour 16H . »

Je repars avec Romain en quart de PO en fin de matinée. Je prends le poste d’observateur pour analyser une dernière fois les lieux. J’étudie avec attention le sens des ouvertures du portail et de la porte principale. J’essaye de modéliser nos mouvements avec tout ce qui pourrait gêner notre progression et constituer une couverture pour nos adversaires. Ces derniers continuent leur ronde comme hier, rien n’a changé dans leur comportement, il faut espérer que ça continue ainsi. En début d’après-midi je regagne la cache principale où le groupe d’assaut se prépare.
Je vérifie les connectiques de mon airsoftgun  Je me focalise une nouvelle fois sur ce problème : la fraicheur des trois nuits aura-t-elle eu raison de ma batterie ?. Il nous est impossible de faire un essai . Je me dis qu’en cas d’incident de tir, je n‘aurai qu’à me jeter sur ma cible le chargeur en avant pour la mettre à terre. Je ne suis pas Bruce Lee mais je suis déterminé et je ne laisserai pas un histoire de batterie de voiture télécommandée foutre en l’air une journée de marche et 24 heures de planque. Frog et moi sommes des invités, les organisateurs nous honorent en nous plaçant dans le groupe de choc, il ne faut pas les décevoir. Je me mets la pression tout seul, je me rassure en me disant que je suis habitué à driller avec Frog, les heures passées à franchir en trombe les portes de mon garage pour arroser une cible de bille de 0,25gr me réconforte.
Nous répétons avec le groupe la progression. Nous attendrons à l’abri que les terroristes quittent la maison. Les deux observateurs de « Mékong » donneront l’ordre de tir du groupe de soutien. Nous sortirons pour nous diriger vers la porte d’entrée. Le groupe de soutien criera aux survivants de se rendre et nous leur tomberons dessus à ce moment là.
L’otage sera confiée au groupe de soutien et le groupe d’assaut partira avec la valisette au point d’extraction.
Nous quittons la planque en milieu d’après-midi. Nous faisons un détour vers le Nord pour rejoindre la maison. Le groupe d’observation et celui de soutien sont en place. Nous nous glissons en colonne le long de la façade Nord puis nous nous terrons dans une sorte de fosse. Nous sommes collé les uns aux autres, nous entendons l’activité dans la maison au travers du mur. On entend des bruits de chasse d’eau, il est bientôt 16H ils se préparent à partir. Je suis accroupi les jambes en tension prêt à bondir. La position devient vite pénible et l’attente insupportable. Je contrôle ma respiration et fait de petit mouvement pour faire circuler le sens dans mes jambes.

« Attention groupe en mouvement »

Je sens la main de Numéro Trois sur mon épaule, j’appuie mon M4 sur celle de Frog en prenant une longue expiration.

« TOP»

Une tape sur l’épaule, les bruits de perceuses des airsoftguns retentissent. Tout le monde se lève et nous quittons le fossé. J’expire doucement et basculant le sélecteur de tir. Le portail est devant nous lorsque j’entends crier

« Rendez-vous ! les mains en l’air ! »

Au même moment, le deuxième « TOP» retentit dans mon oreillette.
Nous plongeons au travers du portail comme un seul homme.
Frog se décale sur ma gauche en ouvrant le feu sur la cible la plus éloignée qui devant lui. Je tire sur un homme couché à droite derrière un tas de bois et qui me tourne le dos. Une femme se met en boule et un homme armé d’une AK47 se jette derrière des palettes de briques. Frog le poursuit et je le couvre en vidant un chargeur sur son abri. Mon binôme ouvre l’angle et l’abat. Je ne fais nullement cas de la femme et de mes trois autres coéquipiers. Je vérifie avec Frog que nos trois cibles sont hors d’état de nuire et un genou à terre, nous couvrons la cour. Numéro cinq apporte l’otage au groupe de soutien mais aucune nouvelle de Numéro quatre qui est entré dans la maison à la recherche de la malette.

« Ménat, files dedans et trouvez moi l’uranium »

Je rentre à l’intérieur après m’être clairement identifié. Tout est sens dessus dessous, un écran de télévision barre le corridor principal, il y a une tonne de déchet et de documents sur les tables, je glisse plusieurs bouteilles de bière dans ma smock en cherchant désespérément cette malette. Cédric la trouve enfin, nous rejoignons les autres à l’extérieur.
Nous quittons en bon ordre les lieux. Le groupe d’assaut fonce avec l’uranium vers la zone d’extraction, le reste convoie l’otage et récupère les bergens.
Nous avançons à marche forcée vers une colline boisée. Il y a pleins de ronces, il fait une chaleur infernale lorsque je me retourne je vois le porteur de la malette serrer des dents. La pression de l’assaut nous a éreinté et ces derniers kilomètres sont horribles. Nous arrivons enfin en lisière de forêt, un mélange de fatigue et d’excitation m’envahie.
Le groupe de soutien a rejoint son point d’extraction, tout est OK chez eux.
« Bruno » nous a envoyé une camionnette pour la récupération, après avoir pris contact avec le chauffeur, nous nous entassons à l’intérieur. Assis par terre, je vérifie une nouvelle fois la sécurité de mon M4, je retire mon microphone et je fouille dans mes poches pour attraper une bière.

La mission est terminé.

On se regarde tous, on échange des sourires et des clins d’œil mais personne ne crie victoire, tout le monde reste calme dans la voiture. Après 72 heures de chuchotement et de silence, il est difficile de laisser éclater sa joie.
Nous rejoignons le reste de la troupe et le reste des acteurs de cette sortie dans la fermette. On nous laisse une demi-heure pour défaire les sacs. Le soleil brille, nos affaires vont pouvoir sécher.Assis en cercle, les responsables de « Mékong » et de « Castor » font leur débriefing. Ensuite chacun prend la parole du plus ancien au plus jeune pour exprimer son ressenti temps positif que négatif. Frog et moi n’avons rien de spécial à dire si ce n’est remercier le groupe Rhône pour son accueil et sa confiance en nous. Je peux aujourd’hui souligner la gentillesse de ces membres qui s’est traduit tout le long du raid par des sourires et des attentions.

Un barbecue est allumé et une table dressée, elle est garnie de spécialités lyonnaise et de bonnes bouteilles. Tout les visages affichent un large sourire, nous passons la soirée à parler et à rire. L’otage féminin était un membre du groupe déguisé et je n’y ai vraiment vu que du feu. Je ne savais pas que l’uranium était un métal lourd et j’ai compris après pourquoi Cédric serrait les dents lors de l’évacuation : il a eu du mérite car la valisette était remplie de poids d’altère et de sable ! La nuit s’installe et nous regagnons la foret avoisinante pour une dernière nuit sous les étoiles.

La route est longue demain et la semaine de travail qui s’annonce va être fade …

 

Conclusion

 

Nous avons participé à de nombreux jeux de guerre scénarisés mais aucun n’a pu rivaliser avec ce raid. Tout d’abord il s’est inscrit sur la durée mais aussi et surtout les organisateurs ont mis l’accent sur le réalisme. Les participants déguisés jouant les méchants étaient dynamiques, il y avait toujours de l’activité ce qui rendait l’observation ludique. Nous sommes habitué à évoluer en groupe restreint et c’était passionnant d’opérer avec d’autres groupes autonomes et un échelle de commandement efficace. L’organisation a été vraiment efficace, tout le monde a fait preuve de rigueur et de dynamisme.

Pour terminer mon mini-roman il ne me reste plus qu’à remercier sincèrement le groupe Rhône.

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commentaires

H
eh ben! y m'en aura fallut du temps pour trouver ce que veut dire 0512, en fait c'est 05/12, mai 2012...
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H
OK merci...bon week-end à vous tous, alors !
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M
Coucou HugoJe te rassure il n'y a rien de personnel j'ai supprimé arbitrairement les messages de type SMS, les messages personnel type Vlada, Athos,PC, Hugo que je trouve lourdingue et de façon générale les messages stériles.On peut discuter sur le blog mais ce n'est pas la libre antenne de Skyrock.Bon WE à vous tous.
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J
Salut Hugo.Comme l'as dit Pousse-Cailloux. Nous sommes chez Menator ici. Donc, je pense que tu devrais lui envoyer un message pour discuter de tout cela avec lui. Ca sera plus efficace que de laisser des messages sur des sujets non appropriés
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H
d'accord, il y fait ce qu'il veut mais supprimer les 3/4 de mes messages, c'est quand meme pas sympa...et me traiter de délinquant, ça... je prefere pas le dire.alors maintenant, j'aimerais connaitre la véritable raison de tt ceci !
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