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Le 22SAS12 est un groupe de reconstitution de Parachutiste SAS Français Libre et du 22eme régiment SAS anglais. Ce blog présente notre approche particulière de la reconstitution mais il s'adresse aussi à tous les passionnés des SAS. Nous parlons des opérations, des équipements mais aussi de littérature, de cinéma et de l'actualité. Crée en 2006, ce blog est devenu la première source francophone sur le "Regiment" !   
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19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 18:12

Voilà plus d’un an que je possède le CamelBak® Tri-Zip™.

J’avais craqué pour ce sac présenté sur le stand MP-SEC / Terräng à Eurosatory. À cette époque je cherchais un sac de contenance moyenne pour des sorties de 24 heures à 48 heures maximum avec un accès simple et rapide au compartiment central.

L’idée de devoir vider l’intégralité du sac pour accéder au contenu situé dans le fond ne me satisfaisait pas. C’est pour cela que le principe d’ouverture en Y m’a tout de suite plu par rapport aux sacs “cheminées”.

 

Avant de rentrer plus en détails dans la description du sac, voici les données techniques du fabriquant :

 

Données techniques :

  •  Poche réservoir : 3 L (livrée avec le sac)
  •  Volume total : 34 L
  •  Poids : 2,3 kg
  •  Dimensions: 510 x 331 x 293 mm
  •  Matériaux : Cordura 500D ®
  •  Couleurs : Noir, Multicam, Coyote, AUC

 


Aspect général extérieur :

Le Tri-Zip ™ que je vais vous présenter est de 2010 en couleur Coyote.


photo 1

Du sac, se dégage une impression de robustesse. Il est certain que Camelbak® maitrise la conception et la fabrication de ses produits.

Le sac présente en plus du compartiment central, deux poches latérales, une poche sur le dessus et évidemment la poche pour le réservoir. Les côtés, ainsi que la totalité de la surface principale, sont recouverts de passants MOLLE.

 

photo01


 

Photo 2

Sur la “façade” se trouvent deux sangles de compression, et sur la partie supérieure, un emplacement pour coller des patches. Au sommet, au niveau des bretelles se trouve une poignée de portage. 

Sur chaque côté sont positionnées des ouvertures (fermées par Velcro) permettant le passage d’antennes ou câbles. Ces orifices sont situés juste au-dessus des poches internes (nous y reviendrons plus tard). A côté des ces ouvertures se trouvent deux passants.

 

photo02


 

Photo 3

Dans le “dos”, sont positionnées quatre sorties pour le tuyaux du réservoir d’eau. Deux hautes et deux basses permettant de positionner le tuyaux en fonction de ses préférences.

 

photo03

 


Photo 4

Enfin, en dessous, se trouve un oeillet qui permet le drainage du sac et des deux rangées de passants MOLLE.

 

photo04

 


Photo 5

Maintenant que nous avons fait un tour général du propriétaire, entrons un peu dans les détails car ce sont les petits détails qui font de ce sac une réussite.

 

photo05

 

 

 

Le système de portage


Photo 6

Les bretelles sont larges, le rembourrage qui fait un bon centimètre d’épaisseur rend le sac confortable même chargé. Malgré le peu d’espacement entre chaque et une attache très centrale, les bretelles ne cisaillent pas le cou. Un des atouts majeurs de ce sac est son réglage de la hauteur des bretelles. Elles peuvent s’adapter à 99 % des morphologies. Le réglage se fait en quelques étapes très simples ne nécessitant pas de matériel.

 

Photo06

 


Photo 7

Il suffit de retirer l’armature du sac, accessible par le haut de la glisser entre le sac et les bretelles pour détacher le velcro.

Pour en terminer avec les bretelles, elles sont équipées d’une sangle de serrage et de deux clips permettant d’éjecter le sac rapidement si nécessaire.

La zone de contact dorsale du sac est en “mesh” pour une bonne aération. Contrairement aux bretelles, le rembourrage de cette zone est très léger. Pour le moment cela ne m’a jamais dérangé. Le plus gros point de friction : la zone lombaire, est composé d’un coussinet en “mesh” bien rembourré (env. 1 cm) qui vient assurer le confort de portage.

La ceinture amovible est large et coupée de façon ergonomique. Elle est rembourrée (mais n’est pas en “mesh”). Elle est fixée au sac via un système de Velcro situé derrière le coussinet lombaire.

 

photo07

 


Photo 8

La stabilité de la charge est assurée par des sangles de rappel. Bien ajusté, le sac sera complètement solidaire de vos mouvements.

 

photo08

 

 

 

Les poches extérieures


Pour ceux qui connaissaient les produits Camelbak®, ils ne seront pas surpris par la poche réservoir. C’est un compartiment avec une sangle d’accroche compatible avec les réservoir de la marque. Il est tout de même intéressant de noter que les coutures supérieures de la poche ne vont pas jusqu’au bord ce qui permet de ménager deux sorties supplémentaires (vers l’intérieur du sac) pour le tuyaux du réservoir. Si vous n’utilisez pas le réservoir ce compartiment est idéal pour y glisser des documents.

 

Photo 9

La poche supérieure à une ouverture assez grande pour être manipulée avec aisance même ganté. Le volume de la poche permet d’y votre “back-up” avec un ou deux chargeurs ainsi qu’une Arktis® Rainshield, par exemple.

 

photo09

 


Photo 10

La poche extérieure gauche a un volume pris sur le compartiment intérieur. La contenance de cette poche est idéale pour glisser une bouteille type Nalgene pour une source d’eau supplémentaire ou des accessoires d’hivers (gants, bonnet, shemagh...).

 

photo10

 


Photo 11

La poche extérieure droite est aménagée. Sur le côté du sac se trouve six compartiments avec un clip de rétention dans le plus grand (en plastique un peu “cheap”). Le plus petit compartiment est presque anecdotique. Du côté rabat se trouve trois emplacements pour des stylos et un pour une lampe torche.

 

photo11

 


Photo 12

Passons au plat de résistance, le volume principal. L’accès se fait par la fameuse fermeture en Y. Ce système permet d’ouvrir la poche soit comme un sac classique soit, après avoir ouvert les sangles de compressions, en “éventrant” le sac. Ainsi ouvert, il est possible d’accéder à tout le contenu du sac sans se lancer dans de la spéléologie.

 

photo12

 


Photo 13

Le compartiment central se divise en un volume non compartimenté, une poche collée au dos séparée par un élastique et deux deux poches internes zippées situées de part et d’autre du sac.

 

photo13

 


Photo 14

La poche arrière est idéale pour stocker du matériel nécessitant un accès rapide. En usage “urban”, elle peut facilement accueillir sans problème un laptop de 15” dans une housse Néoprène.

 

photo14

 

 

Photo 15

Chaque poche zippée est en filet. Elles sont prévues pour y mettre des coms ou des appareils numériques avec casque. Ces poches sont situées juste sous les orifices permettant de faire sortir un câble du sac.

 

photo15

 

 

Photo 16

Enfin, le compartiment central est équipé de deux sangles de compression ainsi que de boucles permettants de “drisser” des affaires si nécessaire.

 

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Photo 17

Son volume permet d’y glisser crosse repliée une réplique de SCAR MK-16, version canon court.

 

photo17

 


En conclusion

Le Camelbak® Tri-Zip™ est un sac bien pensé et bien réalisé. Pour 279 € (prix internet Terräng en février 2013) c’est un excellent investissement sur le long terme.

Le sac est confortable, il est vraiment solidaire du corps une fois qu’il a bien été réglé.

Sa forme trapézoïdale fait qu’il n’augmente pas de façon démesurée l’encombrement du tronc du porteur se faisant presque un candidat idéal pour la montagne.

Le contenu est facilement accessible grâce à la fermeture en Y. Le fond ne s’ouvrant pas, même complètement ouvert, il y a peu de risque de voir le contenu du sac se répandre à terre. 

 

Les points négatifs que nous pouvons relever :

En bidouillant un peu on peut se servir de la sangle de compression supérieure pour emprisonner les boucles de la fermeture. Mais un système pour les sécuriser aurait été le bienvenu. 

Quelques litres utilisables de plus n’auraient pas été de trop. Le fait que les poches latérales prennent le volume sur le compartiment central est dommage. Même si je comprends ce choix qui a sûrement été fait de façon à minimiser l’encombrement extérieur du sac. Ce sac est idéal pour 24 heures toute saison et, en poussant un peu, 48 heures en été si le “kit nuit” n’est pas trop encombrant.

Quitte à mettre du MOLLE partout, j’en aurai mis à l’intérieur aussi afin de pouvoir aménager, si nécessaire, le volume interne.


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commentaires

J
<br /> Sophia,<br /> <br /> <br /> Je te remercie pour ton lien drague sur internet. Très enrichissant. <br />
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D
<br /> Super sac. Vraiment un très bon choix d'achat pour tous les amoureux du saut en parachute (ou pas) :)<br /> <br /> <br /> Sophia<br />
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B
<br /> Ahh ce sac<br /> <br /> <br /> j'ai longuement hésité entre celui-ci et le BFM<br /> <br /> <br /> Il ne manque que les sangles de rappel de charge dessus<br /> <br /> <br /> Finalement j'ai opté pour le BFM faute de disponibilité à ce moment là :s<br />
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O
<br /> Jolie présentation, ca donne envie.<br /> <br /> <br /> Beau travail :)<br />
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