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Présentations

Le 22SAS12 est un groupe de reconstitution de Parachutiste SAS Français Libre et du 22eme régiment SAS anglais. Ce blog présente notre approche particulière de la reconstitution mais il s'adresse aussi à tous les passionnés des SAS. Nous parlons des opérations, des équipements mais aussi de littérature, de cinéma et de l'actualité. Crée en 2006, ce blog est devenu la première source francophone sur le "Regiment" !   
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22SAS12 is a group reenacting WW2 era Free French SAS paratroopers and the modern 22 SAS. This blog presents our particular approach of the reenactment but is also aimed at all people passionate about the SAS. We talk about operations, equipment but also about literature, cinema and the current events. Created in 2006, this blog has become the premier French-speaking source on the "Regiment" !

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26 octobre 2007 5 26 /10 /octobre /2007 21:27

Je vous invite à découvrir Chris Ryan et ses livres sur la page dédiée en cliquant sur ce lien : SOURCE C.RYAN

Sont rassemblés ici les articles publiés précédemment sur le blog :

Mercredi 26 mars 2008
La chaine Sky One qui nous avait offert les souvenirs de vacances de Ross "henno" Kemp en Afghanistan a commandé l'adaptation d'un roman de l'ex SAS Chris Ryan.
La nouvelle société britannique Left Bank Picture, produira six épisodes inspirés du roman Strike Back pas encore sorti en France.
Affaire à suivre...


Je sais que c'est interdit à cause des droits d'auteur mais je publie ici l'article du Monde consacré à C.Ryan afin de l'avoir en mémoire pour les futurs lecteurs qui auraient raté la parution du journal. Comme le faisait remarquer Hervé2005, cet article est vraiment bien fait, il est donc intéressant de le garder.
Chris Ryan La deuxième vie du baroudeur
LE MONDE | 24.07.06 |
 
 
GAUTIER DEBLONDE POUR "LE MONDE"
 
En janvier 1991, peu avant la première guerre du Golfe, le caporal anglais Chris Ryan accomplit un stupéfiant exploit dans le désert d'Irak. La patrouille de huit hommes à laquelle il appartient, Bravo Two Zero, est lâchée loin derrière les lignes ennemies, pour des actions de sabotage. Très vite, la mission tourne au drame. Repéré, isolé, le commando se replie et s'émiette. Le soldat Ryan, 28 ans, entame une longue marche solitaire.

Il parcourt 300 kilomètres en sept nuits. Sans boire ni manger. Transi de froid ou rongé, le jour, par l'ennui d'une attente immobile, dans l'abri précaire d'une grotte. Il n'a pas de radio, ses cartes sont fausses. Il se guide à la boussole, longe l'Euphrate et franchit enfin la frontière syrienne, avant d'être conduit, exténué, à Damas. Il a perdu 16 kg, et son corps s'est nourri de lui-même, muscles et graisse.

Quatre membres du commando ont été capturés, trois autres sont morts. Lui seul s'en sort vivant et libre. Il honore dans la souffrance la devise - "Qui ose gagne" - de son régiment d'élite, le prestigieux SAS (Special Air Service), et devient un héros moderne.
Quinze ans plus tard, dans un hôtel de Londres, Chris Ryan évoque avec une simplicité désarmante cette évasion solitaire, qu'il a racontée dans un best-seller paru en 1995 (Celui qui s'est échappé, traduit en français et publié par Movie Planet, 2005). Il n'a rien d'une tête brûlée ni d'un soldat perdu. Son long séjour dans les forces spéciales lui inspire, devant un verre de bière auquel il ne touchera pas, des propos doux-amers sur la chance, le destin, la peur inévitable et le doute salutaire, la relativité du bien et du mal, et le désenchantement où l'enthousiasme du jeune soldat, toujours, se dissout.
Chris Ryan a quitté le SAS en 1994, mais le SAS ne l'a jamais quitté. Il fut son idéal, il est devenu son gagne-pain, et la principale source d'inspiration de ce baroudeur converti à l'écriture. Avec Andy McNab, sergent dans la même patrouille de 1991, ils ont, chacun de leur côté, inventé un nouveau genre de polar, le "SAS thriller". Chris Ryan en a écrit dix depuis 1996, au rythme d'un par an. Des livres percutants, au succès immédiat et durable.
 
La matière première de ses récits, Chris Ryan la trouve dans le fracas du monde, où les soldats du SAS mènent une guerre de l'ombre contre des ennemis en tout genre : terroristes d'Al-Qaida, marchands d'armes, trafiquants de cocaïne, kidnappeurs professionnels, scientifiques dépravés.
Mais, pour nourrir ses intrigues, l'auteur puise surtout dans sa propre expérience. "Pour moi, l'essentiel, c'est d'être crédible lorsque je dose réalité et fiction." Souhaite-t-il affiner un détail, vérifier une procédure ou décrire un nouveau modèle de flingue ? "J'ai encore des amis dans le régiment, où mon frère est sergent. Ils me donnent des infos."
 
Chris Ryan travaille toujours à l'identique. Il propose un thème, soumet son synopsis, et le développe ensuite, avec l'aide de son éditeur, complice en écriture, Mark Booth. "Il me met la pression. J'ai tendance à décrire des personnages types qui se ressemblent trop. Il m'oblige à les différencier, à les enrichir. Mark et moi sommes devenus de très bons amis. Nous avons découvert tardivement que nous étions nés le même jour de la même année. Etrange, non ?"
Ah, ses personnages ! Il aimerait les représenter toujours comme il les connaît, ou les imagine, sans scrupule ni états d'âme, obéissant aux seules règles des services secrets et tendus vers l'ultime dilemme : la victoire ou la mort. Mais l'éditeur veille. "L'un de mes personnages était un arnaqueur qui finissait par tuer tout le monde autour de lui. On m'a dit : "Impossible, ton héros ne peut pas devenir un salaud"."
 
Chris Ryan s'est heurté au même conformisme, face aux producteurs d'" Ultimate Force", une série télévisée lancée en 2002 sur la chaîne ITV. "J'ai écrit le concept originel et participé comme acteur aux premiers épisodes. Ensuite, je n'aimais pas la manière dont on voulait dépeindre le SAS, ni le côté politiquement correct des scénarios. On ne pouvait pas mettre en scène un terroriste islamiste pour ne pas froisser les musulmans d'Angleterre. On s'éloignait artificiellement de la réalité. Cela ne m'intéressait plus."
 
Dans sa deuxième carrière - écrivain, scénariste et acteur -, Chris Ryan paie de sa personne, parfois au prix fort, ses retrouvailles avec sa première vie. Héros d'un programme de télé-réalité sur la BBC, " Hunting Chris Ryan", il a pour mission d'échapper à quatre poursuivants, des pros comme lui. En Sibérie, il évite de peu la mort par hypothermie en creusant un refuge dans la neige. Au Honduras, il gagne encore son pari ; au Botswana, son arme était défectueuse, et il a failli se faire sauter la main.
L'ex-soldat n'est pas complaisant envers l'armée. En 1992, le général de la Billière, ancien patron du SAS, demande à Chris Ryan de lui raconter son aventure et révèle dans un livre les dessous de la guerre du Golfe. Trois ans plus tard, Ryan publie son témoignage et s'attire l'opprobre. "Un général a le droit de publier ses Mémoires. Si un subalterne fait la même chose, on l'accuse de vendre des secrets militaires. Une mentalité de classe règne encore dans l'armée."
 
Chris Ryan n'a jamais accepté l'omerta qui disculpa la hiérarchie de l'ahurissante série d'erreurs commises dans la préparation de la mission confiée à Bravo Two Zero : cartes obsolètes, mauvaises fréquences radio, manque de vêtements chauds, absence d'ordres écrits, équipements trop lourds. "L'opération ne fut suivie d'aucun debriefing, pour ne pas mettre en évidence les responsabilités. Et, pourtant, bien des têtes auraient dû rouler."
 
Mais il garde au coeur son ancien métier. "J'ai été heureux chaque matin." Le jour vient cependant où l'on s'interroge sur la dimension morale de ses missions, comme en Irlande du Nord, où "nos actions illégales entraînaient mort d'homme. Ce jour-là, il était temps de partir. C'est ce que j'ai fait." Chris Ryan fut ensuite résolument hostile à la deuxième guerre d'Irak, qui vit s'accomplir "toutes les sombres prophéties que nous faisions dès 1991", notamment la flambée islamiste et l'irruption de la guerre civile.
Amoureux des Alpes, Chris Ryan vit aujourd'hui dans un chalet à Morzine (Haute-Savoie), avec, en tête, un projet d'aventure sur les traces de Marco Polo. Manière de rester fidèle à sa jeunesse, car s'il a rejoint l'armée à 17 ans, c'était d'abord, se souvient-il, "par amour des grands espaces".
 
Jean-Pierre Langellier
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25 octobre 2007 4 25 /10 /octobre /2007 17:24
Le casque électronique MSA Sordin est un appareil militaire anti-bruit de haut de gamme.

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Grâce à ces deux micros il comprime le son d'une arme à feu par exemple sans coupure tout en restituant parfaitement les sons environnents.

L'alimentation se fait grace à deux piles fournies d'une autonomie de 600 heures.
On l'allume grace à une grosse touche facile d'accès même avec des gants. Deux autres boutons augmentent ou baissent le niveau sonore. Il y a six positions de volume la dernière la plus forte est parasitée par un souffle.

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Les coques sont très fines ce qui ne gène pas l'épaulé. L'appareil est waterproof, le serre-tête pliable est équipé d'une mousse au tissu camouflée qui rend le port agréable même après plusieurs heures d'utilisation.

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On peut brancher une radio grâce à une sortie jack standard de 3,5 ; Un cable est fourni avec.

Le Sordin Supreme Pro-X est garanti 5ans.

Après six mois d'utilisation, ce casque se révèle vraiment très agréable. Il faut simplement s'habituer au début aux sons qui parviennent parfois au même niveau ce qui brouille légèrement l'évaluation de la distance. Avec un peu d'entrainement on s'habitue très rapidement. Prennez le par exemple lors de votre jogging, on peut brancher un lecteur audio portable.
Je ne l'ai pas encore essayé combiné au port d'un casque.



Lors de l'utilisation en foret ou bien la nuit lorsque tout est calme, ce casque anti-bruit fait office d'excellent amplificateur de sons. Lorsque vous entendez un léger bruit de moteur sans en être réellement sur, le casque avec le volume élevé permet d'identifier aisement l'origine du bruit. Vous arrivez aussi à localiser facilement et précisément la direction d'où provient la source sonore, par exemple quelqu'un qui marche discrêtement en foret.

Ce casque est donc un très bon produit à un prix de vente avoisinant les 200euros.


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22 octobre 2007 1 22 /10 /octobre /2007 09:52
Le blanco a été utilisé par les britanniques dès 1937 pour nettoyer et teindre leur équipement. Il s'agit d'une sorte de savon qui colore le matériel. Il existe plusieurs couleurs : le blanc, le sable la couleur standard, le noir utilisé par les commandos et deux sortes de vert : le n97 vert léger et celui qui nous intéresse le N3 vert foncé.
Le nom s'est dérivé en verbe : on blacote un webbing ou bien on fait un blancotage.

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à gauche une guetre mod37 originale, à droite la seconde après un premier blancotage. Pour une couleur uniforme, il vous faudra peut-être deux passages de blanco.

Cette opération est intéressante car elle permet de raviver des couleurs fanées par le temps mais aussi elle uniformise la couleur parfois différente de chaque pièce d'équipement. 
Voici un conseil donc pour blancoter rapidement et proprement :

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Les pièces d'équipement, un récipient avec le blanco, un canif pour le couper, des gants pour éviter de se teindre les ongles, du savon de marseille et une brosse à dent pour étendre la teinte. On peut utiliser une brosse mais l'opération sera moins précise et beaucoup plus salissante.

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On passe les pièces d'équipement à l'eau et au savon afin de les nettoyer. Le blanco pénetrera mieux dans un tissu mouillé débarassé de saletés.

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On découpe le blanco et on le mélange à de l'eau chaude afin qu'il se disolve et s'étale plus facilement. Avec une brosse à dent on étale le mélange sur l'équipement.



Il faut laisser sécher mais assez rapidement afin de fixer la couleur. Un séchage naturel au soleil et au vent est idéal. Evitez le radiateur ou un sèche cheveux, vous allez craqueler la teinte.

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On peut répéter cette opération deux fois pour bien uniformiser la teinte. Une fois le travail terminé, pensez à bien nettoyer avant que la teinte ne tache vos outils. mon grand-père disait : travail propre, chantier propre !
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15 octobre 2007 1 15 /10 /octobre /2007 15:49
La presse britannique a publié l'interview d'un ex-détenu de Guantanamo dans lequel il explique comment il a été fait prisonnier par des membres du 22 SAS britannique. En effet dès l'automne 2001, le Regiment aurait mis au point une nouvelle tactique originale dans la pure tradition du "qui ose gagne". Cet ancien taliban, survivant des combats, nous révèle les détails :

Au mois de Novembre 2001, une colonne de taliban fuit les bombardements aériens de l'USAF. Elle avance péniblement entre les dunes quand soudain un cri parvient derrière une d'elle. Un homme s'écrit : un SAS est plus fort que 10 talibans !
D'après notre témoin, leur chef, un saoudien, a relevé le défit en envoyant une dizaine de combattants escalader la montagne de sable et engager le combat.
Un rapide mais violent accrochage a eu lieu suivit d'un silence brisé par la même voix s'écriant cette fois-çi : Un SAS est plus fort que 50 talibans !
Les plus fanatiques des combattants religieux s'empressent de monter la dune de sable pour plonger dans la bataille qui fait rage une nouvelle fois.
Elle est toute aussi rapide et après quelques minutes on entend encore quelques râles suivis de détonations sèches. Le silence règne à nouveau sur la montagne de sable.
Alors que les talibans se demandent ce qu'il est advenu de leurs camarades, la voix retentit et proclame :
Un SAS est plus fort que 100 talibans !
D'après notre témoin, qui a la charge de veiller sur les véhicules, leur chef aurait donc pris la tête de la troupe entière pour arpanter la dune et faire taire le mécréant une bonne fois pour toute.
Cette fois-ci la bataille est furieuse, on entend des explosions et des cris durant plusieurs minutes qui paraissent une éternité pour les rares talibans restés à l'abri.
Comme les fois précédentes, le calme revient. 

Personne n'ose aller vérifier le résultat de l'engagement, l'angoisse est palpable quand soudain, une silhouette apparait en haut de la dune, un taliban couvert de sang a réussi à s'échapper de l'enfer et il s'écrit en direction des survivants de la colonne :
Nous sommes tombé dans un pièce !
Nous sommes tombé dans un piège !
Ils sont deux !


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12 octobre 2007 5 12 /10 /octobre /2007 15:51

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Voici un conseil pour l'entretien de votre denison smock :
On ne peut pas les laver comme on laverait nos tenues modernes car la teinte est plus fragile.
Le vinaigre blanc à la propriété de fixer les couleurs, il faut donc tremper votre smock dans un mélange d'eau froide et de vinaigre blanc.

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Vous pouvez faire cette opération dans un fond de baignoire, vous économiserez de l'eau et le mélange pénètrera uniformément dans le tissu.


Lorsque votre denison smock sera vraiment très sale, nettoyez-la au savon de marseille et à l'eau tiède.

Voici ma denison smock après plus d'une année d'utilisation :



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Elle a connu la pluie et la boue ainsi que deux lavages au savon. Les couleurs n'ont pas été alteré.

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7 octobre 2007 7 07 /10 /octobre /2007 16:40
Le SMLE que vous connaissez tous.

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Utilisé de 1914 à 1943, il équipait notamment le LRDG et le SAS en Libye et Egypte.
D'après quelques recherche, il y avait un exemplaire de ce bon vieux SMELLY à bord de chaque véhicule.
sa portée et sa précision était très appréciée dans le désert, avec ces 10 cartouches et sa hausse réglable de 200 à 1300 yards. 

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Son impressionnante baïonnette de 43 cm de lame est un atout lors des assauts et son effet psychologique est prouvé.
ce fut aussi l'arme des commandos jusqu'en 43,mais utilisé à l'entraînement même après l'adoption du n°4, d'ailleurs les Australiens garderont le SMLE.

En juillet 39 , une modification est apportée au MKIII pour améliorer la régularité du tir.
le canon était trop mince et entrait en vibration sur de trop longue périodes, la fixation du bois l'empêchant de flotter librement.
le canon devient donc plus lourd et le bouchon de culasse est modifié.
cela donnera le n°4 MKI.

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pour l'anecdote:

le Enfield de Lawrence d'Arabie :



fabriqué en 1914 à la Royal Arms Factory d'Enfield, ce SMLE fut attribué à un quelconque Tommy.
il prit part au débarquement de Gallipoli décidé par Winston Churchill, Premier Lord de l'Amirauté.
la tête de pont ainsi créée face à Constantinople résista du 25 avril au 8 janvier 1916, date du réembarquement de la derniere unité alliée .
l'armée Turque s'empara du matériel abandonné, entre autre du fameux SMLE.
celui-ci sera offert plus tard par le ministre Turc de la guerre, Enver Pacha, à l'émir Fayçal, lors de son passage à Damas ,avec une dédicace gravée en arabe: " don d'Ever Pacha au cheik Feyçal."
celui-ci emporta l'arme à la Mecque.
il trouva des cartouches de 303 et lorsque son père se révolta contre l'empire ottoman en juillet 1916, il partira pour la reconquête du Hedjaz.
avec son SMLE et en compagnie de T E Lawrence, agent Britannique .
en gage d'amitié , il lui fera cadeau de cette arme, Lawrence gravera de ces mains ses initiales " T.E.L" et la date " 4-16-12 ", cet enfield restera le compagnon de ces aventures.
en 1919, Lawrence offrira cette arme à Sa Magesté George V qui le placera dans sa collection privée au château de Windsor.
en 1937, il sera remis a l'Impérial War Museum où il repose encore.


très bon site en anglais : http://enfieldrifles.profusehost.net/ri.htm
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6 octobre 2007 6 06 /10 /octobre /2007 09:41

Le musée des paras de Pau a été crée en 1984, il présente le parachutisme militaire des origines à nos jours avec des salles particulièrement riches pour la Seconde guerre Mondiale, l'Indochine et l'Algérie.
Les parachutistes SAS y tiennent un place importante, vous pourrez voir des mannequins représentant les opérations en France puis en Hollande. Un jeep SAS type bretagne et son équipage tronent au centre de la pièce 1939-1945.

La visite débute sur les origines du parachutisme en soulignant les recherches françaises. Une vitrine explique le rôle précurseur des "fallschirmjagers" allemands avec un mannequin représentant la campagne de Crête. 
La collection qui nous interesse reste celle des paras français libres dont voici quelques photos de mauvaise qualité à cause du manque de luminosité dans les pièces:

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 superbe combinaison pour agent du SOE

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 jeep SAS

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vitrine avec documents originaux...

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paybook

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collection de bagdes

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Une histoire que je ne connaissais pas : à la fin du conflit les SAS britanniques ont offert à leurs homologues français deux chapeaux de l'Empereur Napoléon trouvés dans ses malles après la défaite de Waterloo :

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La visite continue sur les thèmes de l'Indochine, de l'Algérie et des derniers conflits en Afrique et au Moyen-Orient. Elle s'achève sur des vitrines où sont exposés des tenues modernes comme ce mannequin du GIGN.

Le site officiel n'était pas très bien fait mais visiblement il est en restructuration, vous y trouverez les informations complémentaires.
Nous ne pouvons que vous encourager à le visiter !

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3 octobre 2007 3 03 /10 /octobre /2007 12:58
Kitlist :

- smock SASS
- pantalon arktis 1055 avec modif genouilleres intégrées.
- chest-rig modulable arktis configuration légére.
- bottes lowa
- boonie hat et gant nomex.
- "guillie suit" cameleon de bushrag ( avec modif perso aux jambes et camo ).
- sac 3 days motherlode de camelbak.

armement :

- L96 avec lunette M3 50mm tourelles hautes.
- p226.

petit matos classique tel que carnet de tir, sécateur, cyalume, munition, radio + bowman, matériel de camouflage etc....

il est a noter que les photos sont prises afin de faire rapidement un petit article sur le blog et par là même de me rendre compte de l'efficacité de la guillie.
d'autre photos suivrons ou les modif serons améliorées et finalisées.

il n'y a pas d'ajout de végétation locale sur la guillie sur ces photos, c'est fait volontairement.
de meme , je n'ai pas spécialement cherché a me dissimuler.
il en serait autrement en opé ou en exercice.

la guillie est efficace mais il est préférable d'avoir un petit stock de fibres de jute de différente teinte afin de la modifier celon le terrain.
si les feuilles synthétiques brisent parfaitement la silhouette, la fibre donnera un effet " herbe " qui sera utile en position couché et pour son effet " ligne brisée", de la végétation locale finalisera le camouflage en fonction du lieux.

l'ensemble est très léger a porter mais demande une modification au niveau des jambes afin d'etre plus mobile.
l'encombrement est conséquent lorsqu'on n'a pas l'habitude et un travail particulier est nécessaire lors des déplacements .
la progression est particulièrement difficile dans les zone de végétation dense.


Tenue et texte de Frog, photos prises par Koursk
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27 septembre 2007 4 27 /09 /septembre /2007 20:03
 Romain nous fait une présentation de la traditionnelle cérémonie SAS :

63ème ANNIVERSAIRE DE LA LIBERATION DE SENNECEY-LE-GRAND 

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PROGRAMME : Mardi 4 Septembre 2007

9 H 00 : Service religieux célébré en l’Eglise de Sennecey-le-Grand

9 H 30 : Monument aux Morts, Place des Tilleuls

9 H 45 : Monument des Fusillés, Route de Laives

10 H 15 : Monument de la Résistance, Route de Chalon

10 H 30 : Stèle Guy de Combaud à Viel Moulin

10 H 45 : Cimetière de Sennecey

11 H 00 : Mémorial S.A.S., Route de Ruffey

11 H 30 : Réception Maison pour Tous

19 H 00 : Sonnerie des cloches de l’Eglise pour rappeler la Libération



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Recit de ROMAIN

Cette année, comme tous les ans, a eu lieu la cérémonie du 4 septembre à Sennecey le Grand où est situé LE Mémorial des SAS en France.
Le programme n’a pas changé depuis l’année dernière avec à 9 heure un service religieux ; à 9 heure 30 monument aux Morts, Place des Tilleuls ; 9 heure 45 monument des Fusillés, Route de Laives ; 10 heure 15 monument de la Résistance, Route de Chalon ; 10 heure 30 Stèle Guy de Combaud à Viel Moulin ; 10 heure 45 Cimetière de Sennecey ; 11 heure Mémorial S.A.S., Route de Ruffey ; et enfin à 11 heure 30, un petit discour du maire acoompagné de champagne, vin blanc, jus d’orange sans oublier les succulents petit gâteau.

L’année dernière fût présent une délégation Anglaise, composé du 22nd régiment SAS en personne. Cette année, malheureusement, le régiment ne fut pas présent rendant la cérémonie moins solennelle, moins impressionnante. Néanmoins, et a ma grande surprise, un reconsitueur de Jeep fit acte de présence en uniforme et en jeep SAS. Ce qui ajouta du charme, du dynamisme a ce convoi, sans parler de l’attirance des anciens envers lesdit personnage et son véhicule. J’avoue que sa m’a beaucoup plus, sachant que c’était la première fois que j’en voyais une en mouvement avec un conducteur ayant l’apparence d’un SAS français de l’époque.

Un autre collectionneur SAS, connu en France du nom de NONZERVILLE que j’avais déjà rencontré l’année dernière fut présent. Malgré le fait qu’il possède toute les connaissances et le matérielle pour devoir venir, comme son homologue, en tenue et véhicule, il ne vient que pour faire des photographes et revoir les anciens qui se font de plus en plus rare.

Après avoir envoyé les photos de cette cérémonie à David PORTIER (auteur du livre : Les parachutistes de la France libre), il m’a demandé si ce coté reconstitution se développait à Sennecey ? Je lui ai répondu qu’il est rare de voir des jeeps et hommes en uniformes en ce lieu, malheureusement, qui est unique en France et qui est censé rendre hommage au Spécial Air Service Français et Anglais, actuel 1er RPIMA tout de même ! Je pense que cet événement n’est pas assez connu, il mérite mieux que le peu de monde à chaque fois présent qui rend cette cérémonie plus ou moins intéressante chaque année. Des anciens et même le régiment SAS anglais viennent tout droit d’Angleterre quand même…
Cependant, un évènement va peut être attirer un peu de monde avec, l’année prochaine la création d’un musée au sein de Sennecey sur les SAS français. Une cérémonie d’inauguration aura lieu durant l’été, ainsi qu’une autre le 4 septembre 2008. Mr NONZERVILLE fait partie de l’équipe de la création du musée, et compte bien prêter la splendide collection d’équipements, d’arme et autres tel une jeep peut être, au musée.

En espérant voir un maximum de monde l’année prochaine. Quand a moi, il ne me reste plus qu’a économiser et me constituer un bel uniforme des Free FRENCH.


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Cérémonie de 2006 : à venir
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26 septembre 2007 3 26 /09 /septembre /2007 20:17

 AFGHANISTAN 25/09/07

La presse britannique a annoncé aujourd'hui la libération de deux soldats italiens par les hommes du SBS.

Les deux italiens avaient été enlevé dimanche dans la province d'Herat à l'Ouest de l'Afghanistan.
Les services de renseignement de l'OTAN ont signalé leur présence dans un immeuble à l'Est de la ville de Farah. Une équipe du SBS a été héliporté sur les lieux et a libéré les otages après un accrochage au cour duquel les huit ravisseurs ont trouvé la mort. Ces hommes étaient membres d'une organisation criminelle et leur mort va sonner comme un avertissement. 
Leur traducteur afghan, qui était peut-être complice des ravisseurs, a été tué dans des conditions encore mystérieuses. 
Les deux italiens sont blessés dont un sérieusement à la poitrine et à la tête, ils ont été touché durant leur enlèvement puis ont été torturé durant leur captivité.
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